Dans l’exposition WASHOKU qui se tiendra à Lyon seront exposés et vendus seuls des produits de la catégorie de SHOKU, les arts de la table, entre le 22 février et le 5 mars.
Située au sud-ouest de l’île de Honshû, Hiroshima est surnommée la « ville de l’eau » en raison des six magnifiques rivières qui la traversent. Ses origines remontent à 1589, lorsque Môri Terutomo a fait bâtir le château de Hiroshima sur le delta du fleuve Ôta. Venez découvrir les chefs-d'œuvre des artisans qui font vivre les savoir-faire transmis génération après génération à Hiroshima, ville qui a surmonté le bombardement atomique.
L'artisan laqueur Takayama Naoya s'est investi dans la création de nouveaux objets manufacturés en s'appuyant sur les techniques traditionnelles. La laque de Hiroshima, telle que pratiquée par Takayama Naoya, se caractérise par sa texture agréablement douce au toucher, sa finesse et sa légèreté, et ses teintes colorées.
Les pinceaux Kumano ont été la première industrie de fabrication de pinceaux à être désignée comme « artisanat traditionnel » en l'an 50 de l'ère Shôwa, soit en 1975. Les pinceaux de maquillage Kumano sont fabriqués suivant des techniques traditionnelles, transmises de génération en génération, et sont très appréciés par les professionnels du secteur cosmétique. Les pinceaux de maquillage présentés dans le cadre de cette exposition sont fabriqués grâce à la sensibilité et au regard affûté d'artisans expérimentés, et à partir de techniques de stérilisation strictes, telles que la stérilisation par rayonnement ultraviolet, afin de garantir que chaque pinceau est absolument parfait, propre, sûr et « respectueux pour la peau ». Ces pinceaux sont marqués de l’estampille : « MADE IN JAPAN ».
Durant l'époque d'Edo (1603-1868), le nord de l'actuel département de Hiroshima était un centre de production sidérurgique dit « Tatara » (nom donné au bas fourneau traditionnel japonais utilisé pour la production d'acier et de fer). Le seigneur féodal du clan Asano a utilisé ce fer de haute qualité pour fabriquer des aiguilles à coudre et promouvoir la couture comme artisanat domestique manuel au sein de la classe des samouraïs de rang inférieur. Aujourd'hui encore, Hiroshima reste l'une des plus grandes régions productrices d'aiguilles à coudre de qualité supérieure.
Les Koinobori font partie de la culture traditionnelle depuis l’époque d’Edo (1603-1868) et sont arborées lors de la fête des enfants au Japon, afin de souhaiter à ceux-ci de grandir en parfaite santé, et de réussir dans leur vie. Les Koinobori de Hiroshima sont fabriqués intégralement à la main, à partir de papier traditionnel japonais « Ôtake tesuki washi ». Ces Koinobori se caractérisent par leurs couleurs vives et leurs motifs charmants, mis en valeur par la douceur de la texture du papier traditionnel.
Ces perles de verre sont fabriquées par un artisan qui a fondé son atelier à Hiroshima, alors complètement ravagée par la guerre, avec la volonté « d’illuminer le monde grâce aux perles ». Elles sont parmi les plus belles et minutieuses : ce sont des perles de qualité supérieure, élaborées par des artisans hautement qualifiés au terme de nombreuses opérations délicates. Les perles Aiko sont un matériau artisanal très apprécié et recherché à travers le monde, elles sont notamment utilisées par des marques de vêtements étrangères.
Boucles d'oreilles en perles de verre aiko
Pinceau à lèvres
Art de la laque de Hiroshima
Ensemble de banderoles koinobori noir et rouge en washi peintes à la main
Aiguilles à coudre TULIP